Médias Presse

ACTUALIDAD A la mejor faena de la campaña 2012


Iván Fandiño premiado en Dax

Publicación: 19/07/2013 (15:50)





MUNDOTORO







Madrid (España). El torero Iván Fandiño recibió ayer jueves el premio a la mejor faena de la temporada 2012 en la plaza de toros de Dax (Francia), entregado por la Peña Taurina de Dax en un acto que se celebró en la sede de la peña.



Article Sud Ouest du 19 Fevrier 2013

 Corrida « de prestige » et « enthousiasmante »

 Le mano a mano annoncé le 15 août prochain entre Perera et Fandiño séduit déjà les aficionados des peñas.



Avec son art particulier de la communication, la commission taurine de Dax a envoyé un communiqué laconique de quelques lignes lundi soir pour annoncer une « bombe » pour le centenaire des arènes (1) ! Un mano a mano entre la vedette Miguel-Angel Perera et le torero qui monte, Ivan Fandiño, face au lot de toros de Fuente Ymbro, élevage gagnant de 2012. Le 15 août, date symbolique des ferias.


Également annoncé, le retour des toros de Cuadri, dignes des Miura et des Victorino Martin. En bref, quelle affiche, quel beau coup.



« Deux styles différents »


Moins mythique que les Cuadri mais tout aussi attendue, la ganaderia Fuente Ymbro, dans le mano a mano (2), enchante visiblement le mundillo taurin. « C’est un plaisir de revoir les Fuente Ymbro qui ont triomphé partout l’an passé, y compris à Dax », résume Jean-Marie Badets, coprésident de la Peña Alegria. Si les Fuente Ymbro ont marqué l’année 2012, grâce notamment à Jazmin, premier toro gracié aux arènes de Mont-de-Marsan, ils ont aussi triomphé lors de Toros y Salsa face à Ivan Fandiño. « Revoir ces toros, c’est bien, mais face à ces deux toreros, c’est encore mieux », ajoute Jean-Marie Badets. « C’est logique quelque part, souligne ‘‘Fanchou’’ Morel, président de Campo Charro. Perera connaît très bien cette ganaderia et Fandiño est celui qui a réussi l’an passé. On va voir deux styles très différents sur le sens de la lidia et au niveau artistique. Même si, personnellement, je suis opposé au mano a mano ». Après avoir été « à la mode » pendant des années, cette opposition revient en force chez les organisateurs de feria, comme à Arles par exemple où deux mano a mano sont déjà programmés.


Le dernier en date à Dax remonte à 2008, où El Juli affrontait Juan Bautista, sur un lot de toros de Montalvo. « Le mano a mano possède un côté compétitif exacerbé. Pour le 15 août, c’est une corrida de prestige. C’est sympa et enthousiasmant, rien à dire là-dessus ! », commente Pierre Novion du CTJA. « Oui, c’est une bonne chose car cela crée l’événement en ce jour compliqué du 15 août (3). C’est un gros coup réussi pour remplir les arènes. Souvent, les mano a mano sont, disons, ‘‘commerciaux’’ avec des figuras qui surclassent les toros. Là, Perera et Fandiño ont fait l’effort », souligne le président de la Peña taurine, Stéphane des Déserts. Ivan Fandiño devrait d’ailleurs doubler en septembre pour Toros y Salsa.


« Corrida toriste »


Le retour des toros de Cuadri, qui n’avaient pas foulé le sable des arènes dacquoises depuis 1997 (4), est également considéré comme un événement. Cette ganaderia, habituée des places fortes que sont Madrid et Séville, séduit Pierre Novion, président du CTJA. « On les voit peu dans les places françaises, c’est un nom prestigieux. Moi qui suis touché par la présence physique des toros, je suis servi… J’espère qu’on va passer un bon moment dans les arènes. » Des toros qui sont « très bien sortis » l’an dernier, comme le rappelle Stéphane des Déserts qui ajoute : « J’espère qu’à Dax aussi ! » « On ne peut que se féliciter que la commission ait eu un lot. En ce moment, ils sont très recherchés par les aficionados et font peur aux toreros. Excellente nouvelle, on va avoir une corrida toriste ! », s’enthousiasme Fanchou Morel. Qui en face ? Suspense. Une chose est sûre, il n’y aura pas de figuras face à ces toros réputés durs. Le nom de Javier Castaño se murmure. Vivement la prochaine annonce de la commission taurine !



(1) Les arènes de Dax auront 100 ans au mois de mai 2013 et la Ville a prévu de nombreuses manifestations pour célébrer l’œuvre de l’architecte Pomade. Les fêtes de Dax ont lieu du mercredi 14 au dimanche 18 août. (2) Fandiño et Perera affronteront chacun trois toros. (3) Le passage de la durée des fêtes de 6 à 5 jours a pour conséquence de présenter deux corridas le 15 août, à midi et 18 heures. (4) Si le dernier lot de Cuadri a été lidié à Dax en 1997, il y a eu en 2000 et en 2001 un toro de Cuadri.



  

 

Article Sud Ouest du 27 Octobre 2012

Quarante ans d'afición et des milliers de souvenirs


Afin de fêter le 40e anniversaire de la création de la peña taurine de Dax, ses membres se retrouveront demain pour une journée marquée par la nostalgie.
Dède Prat, Stéphane des Déserts et Jean Labrit dans leur « cueva », un local municipal occupé depuis 1983 par la peña qui fut déblayé à la main par les membres de l'époque.


Dède Prat, Stéphane des Déserts et Jean Labrit dans leur « cueva », un local municipal occupé depuis 1983 par la peña qui fut déblayé à la main par les membres de l'époque. (photo Loïc Dequier)


Comme un symbole, la Peña taurine dacquoise - devenue au fil des ans Peña taurine de Dax - est née d'une passe de Bala, au mois d'avril 1972. Dans un article intitulé « Le moulin, la Mouche et les toros » publié dans la revue « Toros », Roger Dumont interrogeait l'ouvreur international aficionado sur l'absence de club taurin dans la cité thermale. « Les jeunes n'osent pas », se souvient encore Dède Prat, 24 ans à l'époque et déjà des toros dans la tête. En compagnie de quelques amis, ils allaient donc décider d'oser, au bout d'une soirée passée dans la cave de Pierre Molas… à Saint-Paul-lès-Dax.



Si la peña a depuis traversé l'Adour pour se transformer en institution de la vie taurine et festive dacquoise, la jeunesse aficionada de l'époque fit tout d'abord ses armes du côté du Sablar, à partir de 1978 dans les chais de Max Moras. L'ancien maire de la ville leur proposa ensuite d'investir une cave située au sous-sol de l'impasse du Présidial.

Quelques marches


Quelques marches à descendre pour découvrir un vestige du passé dans lequel les membres fêteront demain le 40e anniversaire de l'association. « Un moment en famille », selon son président, Stéphane des Déserts, qui ne concevait pas d'aller ailleurs. On le comprend.



Aubergiste retraité et coréalisateur des déjeuners gourmands des deux dernières ferias, Jean Labrit a l'œil nostalgique au moment d'évoquer l'arrivée de la peña sous ces voûtes. « On a passé un an à remonter des gravats, seau après seau. C'était la guerre. »



Aujourd'hui pacifiés, combien d'anecdotes pourraient bien livrer ces murs s'ils pouvaient parler ? Tout juste quelques-unes de plus que Dède Prat, dont la moindre photo l'emporte d'une histoire à une autre. Celle du Campo Charro - où les premiers membres voulaient « parfaire et approfondir leurs connaissances en tauromachie », selon les statuts d'origine de l'association - comme celles rapportées des sept voyages de l'association organisés dans les pays taurins des Amériques. « Sans la peña, je n'aurais jamais traversé l'Atlantique », confesse-t-il.



Amitiés salmantines


Peut-être que l'ancien novillero se serait arrêté à Salamanque, où de profonds liens d'amitiés furent tissés entre le milieu taurin local et l'association dès ses premières années. « Luca de Tena, un banderillero espagnol, s'était pris d'amitié pour nous et nous avait invités à assister à une tienta chez Hoyo de la Gitana. »


Le début d'une histoire qui permit aux membres de la peña de découvrir ce monde qui demeurait interdit pour la plupart des aficionados français. « La vedette, c'était Pagnot, coupe Dède Prat. Tout le village venait le voir toréer. Le patron du Bombero torero voulait même l'embaucher. »



Des amitiés qui se retrouvèrent également lors de chacun des six festivals qu'organisa la Peña taurine de Dax, à partir de 1979. Des toros offerts par les ganaderos amis - invités en retour à découvrir la feria -, et toréés par les figuras de l'escalafon, toujours choyées dans la cité thermale. « Cela ne serait plus possible aujourd'hui, regrette Stéphane des Déserts. L'esprit a changé, à l'image de José Maria Manzanares, qui n'a pas eu le temps de recevoir le prix à la meilleure faena que nous lui avions octroyé. » Son père, lui, « passait deux jours à la feria », poursuit Jean Labrit.



À l'image des plus anciens, il reste ému par les souvenirs du passé et ses soirées à échanger autour de la tauromachie et de son quotidien. « L'information et la culture taurine sont à portée de tous mais les nouvelles technologies ont tué l'esprit peña, avec les rendez-vous et le partage qu'on y trouvait », analyse par exemple Dède Prat.



Parfois jalousée, souvent saluée, la Peña taurine a pour l'heure survécu et continue notamment d'ouvrir, à l'image des autres associations de la cité thermale, chaque soir de corrida télévisée. Avec 38 membres, parrainés et élus par leurs pairs, et environ 300 socios, l'avenir semble assuré, comme s'en félicite son président : « Depuis quelque temps, on voit que les trentenaires aficionados commencent à pointer le bout de leur nez ». Que des hommes, comme le précisent les statuts…


Article Sud Ouest du 20 Mai 2011

 

La cave se rebiffe



Ambiance à la Peña taurine de Dax, où les membres et les aficionados se retrouvent pour suivre en direct à la télévision les corridas de la feria de la San Isidro.

 Quand El Juli se met à toréer au ralenti de la main droite, le silence se fait parmi l'assistance, réunie en petits groupes.  Photo Loïc Dequier

Quand El Juli se met à toréer au ralenti de la main droite, le silence se fait parmi l'assistance, réunie en petits groupes. Photo Loïc Dequier


L'Histoire retiendra qu'en ce soir du mercredi 18 mai 2011, José Maria Manzanares, de violet et or vêtu, fit sauter le verrou de la Grande Porte des arènes de Las Ventas de Madrid après avoir coupé les deux oreilles de son second toro de Nuñez del Cuvillo, baptisé Trapajoso.


Une première dans la carrière du torero, qui ne laisse personne indifférent parmi les aficionados venus suivre cette course de la San Isidro sur la télévision de la Peña taurine de Dax. « J'en pleurerais de joie », souffle Jean Labrit. L'ancien dabe de l'auberge La Chaumière, à Saint-Paul-lès-Dax, a la nostalgie lacrymale. Enfant, le petit Manzanares dormait dans son commerce les nuits de feria, quand son père faisait le bonheur des arènes dacquoises.


En compagnie de quelques autres, il est là au quotidien. Face à l'écran, aux côtés de Dède Prat. « Nous qui sommes à la retraite, nous voyons toutes les courses mais les jeunes qui travaillent choisissent. Par contre, ils ne se trompent pas et sont au courant des grosses affiches. »

 

Paseo des tapas


Par groupe, les uns et les autres ont pris place dans la salle, quelques mètres au-dessous du niveau de la Fontaine-Chaude. « Cette cave, on l'a déblayée en sortant des seaux de plage deux ans durant », avoue Dède non sans fierté. Sur les ailes, la jeunesse, attentive à l'écran. Grégory Le Pape est parmi eux. En bon alguazil, il emmènera le paseo des tapas, une fois le troisième toro étendu. Chacun son rôle, dans une hiérarchie aussi alambiquée que fictive, résumée par l'intarissable Dède Prat, parfaitement dans son rôle : « Mon boulot, c'est de parler. Jean fait la cuisine… » Et Robert Lageyre de l'arrêter en plein vol, en bon gendarme qu'il a été : « Et moi, je fais un peu de tout. »


Tandis qu'une partie de l'assistance parcourt la planète des toros sans quitter sa chaise - « José Tomas à Bayonne ? », l'occasion d'un pari entre Dède Prat et Jean-Pierre Junqua-Lamarque -, Robert est en cuisine pour finir de préparer les agapes.


Une corrida sans collation ? Inconcevable à la Peña taurine, qui a la chance, avec lui et Jean, de posséder deux maîtres queux. Et tandis que Sébastien Castella n'offre que son courage au public, la cave se rebiffe. Claude Clavier a beau réclamer le silence pour son « torero préféré », tout le monde banderille l'omelette à l'andouille, estoque la ballottine de foie gras et montre même du temple au moment de soulever la cocotte qui renferme ce mercredi un délice de morue aux pois chiches.


« On ne fait pas ça tous les soirs, prévient Jean Labrit. » On en doute… Tellement le plaisir est grand de faire d'une corrida une faena d'Épicure. « Le principe est que chacun apporte un petit quelque chose à grignoter ou à boire… Pour passer un bon moment », résume Robert. Aussi simple que savoureux.





http://www.sudouest.fr/2011/05/20/la-cave-se-rebiffe-403542-716.php

1 commentaire:

  1. Quelle belle journée on a passé le 28 octobre pour le 40ème anniversaire ! Grande et belle initiative ! Merci à vous tous. Michel.

    RépondreSupprimer